Dans le sillage des vélos à assistance électrique en plein essor, le speed-bike continue son bonhomme de chemin. En France, on en voit de plus en plus. La différence entre les deux ? La vitesse. Le speed-bike a toutes les capacités d’un scooter et se fie aux mêmes règles. Portrait d’une nouveauté qui fait fureur.

Le speed-bike, la vitesse de pointe

Toujours plus friands d’adrénaline, les amateurs de sensations fortes ont trouvé leur nouveau jouet : le Speed Bike. Si jamais vous vous êtes déjà fait doubler à toute allure par un vélo, il est fort possible que ce soit un Speed-Bike. Comme le vélo à assistance électrique, il prend une toute autre ampleur et on commence à le retrouver de plus en plus sur les routes françaises. Le principe est le même que le VAE (vélo à assistance électrique), d’ailleurs ils se ressemblent tellement qu’il est difficile de les différencier… Un moteur sur un vélo et le tour est joué. Seule différence, la vitesse de pointe. Le vélo à assistance électrique basique a des restrictions en termes de vitesse. Il ne doit pas dépasser 25km/h, chose que peut se permettre le Speed Bike. C’est d’ailleurs sa principale caractéristique. Il peut atteindre 45km/h, soit 20 de plus que le VAE classique. Mais pour se permettre d’aller aussi vite, certaines conditions sont à remplir. La vitesse étant la même qu’un cyclomoteur, les mesures de sécurité suivent. Permis AM (anciennement BSR), casque obligatoire, plaque d’immatriculation (sous peine d’une amende de 750 euros) et bien entendu une carte grise. En clair, il faut se soumettre à pas mal de règles pour s’offrir un Speed Bike.

Le speed-bike, l’alternative au scooter

Pour les curieux, il est accessible à tout le monde à partir de 14 ans. Exactement comme un scooter 50cm3. Mais la différence entre les deux, c’est le poids et la facilité de transport. Hormis cela, tout est équivalent. De la vitesse à la puissance du moteur. Très écologique, il vient compléter le marché des vélos à assistance électrique qui progresse chaque année. D’ici 2024 ou 2025, plus d’un million de VAE pourrait être vendu. Un chiffre significatif qui correspond à la crise sanitaire. Bloqués chez eux, les Français ont tendance à réutiliser leur vélo. Et pour certains à innover en achetant un VAE ou un Speed Bike, plus écologique l’un comme l’autre. Mais comme les scooters, sa vitesse ne doit pas excéder 45km/h, c’est pour cela que l’assistance électrique intervient jusqu’à ce seuil. Pour aller plus vite, il faudra en avoir dans les mollets… Et évidemment, un utilisateur de Speed Bike doit se plier au code de la route. Comme tout véhicule motorisé et roulant à presque 50km/h, il doit utiliser une route homologuée. Vélo ou pas, les pistes cyclables sont interdites, tout comme les chemins de forêt. En bref, il a vraiment tout d’un véhicule normal. Car il en est un !

By JG