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Le moteur d’un vélo électrique peut être positionné à trois endroits différents :
Cette position est un critère à prendre en compte dans votre réflexion avant l’achat d’un VAE.
Un moteur situé dans le pédalier est équipé de plusieurs capteurs, ceci afin d’éviter les à-coups de l’assistance. Le ressenti utilisateur se rapproche des sensations éprouvées sur un vélo classique, le centre de gravité correspondant du coup au centre du vélo. La mécanique plus complexe induite par un moteur placé dans le pédalier augmente le prix global.
Le moteur d’un vélo électrique placé dans la roue avant ou la roue arrière est plus linéaire. Si l’assistance électrique peut paraître saccadée, vous ne sentirez par contre aucune différence de puissance entre les poussées. Il y a peu de différence entre avoir le moteur dans la roue avant ou dans la roue arrière, si ce n’est qu’à l’avant, le vélo peut parfois manquer d’adhérence sur terrain instable. Sur goudron ou sol dur, la différence ne se fait pas sentir. La décision de positionner le moteur d’un vélo électrique dans la roue avant plutôt qu’à l’arrière tient généralement à celle d’avoir un moyeu arrière à vitesses intégrées.
Le moteur est composé :
L’électronique du moteur d’un vélo électrique contient le programme gérant les différentes données envoyées par les capteurs placés sur le vélo (capteur de vitesse, de couple, de cadence) ainsi que par le sélecteur de mode d’assistance choisi par le cycliste.
La seconde face du moteur rassemble les éléments qui vont distribuer l’assistance de manière mécanique.
Selon son positionnement, le moteur d’un vélo électrique aura forcément une forme et un fonctionnement particuliers. Si le moteur est situé dans le moyeu d’une roue, les engrenages alimentés par l’électricité de la batterie actionneront l’axe de la roue, la poussée de la roue entraînant la dynamique du vélo.
Si le moteur est situé dans le pédalier, les engrenages alimentés par l’électricité de la batterie actionneront le pédalier, entraînant le mouvement du vélo par une traction de la chaîne.
Bien entendu, la qualité des capteurs et de l’électronique ont une influence prépondérante sur la précision avec laquelle l’assistance es distribuée.
Si le moteur d’un vélo électrique est disposé dans le moyeu d’une roue, celui-ci engendre des poussées en fonction des informations recueillies :
Si le moteur d’un vélo électrique est disposé dans le pédalier, les données recueillies par les capteurs permettent de calculer les impulsions électriques qui actionnent l’axe central. Celui-ci entraîne à son tour la couronne où se trouve la chaîne. Ces données sont :
Il existe deux catégories de puissances nominales : 250W et 350W.
Ces niveaux sont atteints à vitesse de croisière, mais sont largement dépasser lors de l’accélération.
Les vélos dont le moteur dispense une puissance de 250W sont catégorisés comme des vélos à assistance électrique. Leur vitesse maximale légale d’assistance est de 25 km/h. Le moteur se coupe au delà.
Les engins dont le moteur dispense une puissance de 350W entrent par contre dans la catégorie des cyclomoteurs et leur vitesse maximale d’assistance est de 45 km/h. Ils doivent respecter la législation propre à cette catégorie. Ils ne sont par exemple pas autorisés à circuler sur les pistes cyclables.
Ainsi, les moteurs de vélos à assistance électrique se différencient par leur mécanique, leur mode de fonctionnement, la puissance dégagée et la gestion électronique. La durée de vie moyenne d’un moteur est de 10 000 heures hors pièces d’usure. Celles-ci, comme par exemple les roulements, s’usent différemment selon leur utilisation.
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